Voilà bientôt cinq mois que--pour la première fois depuis quatre ans--je ne suis plus occupée des Grecs ou des Romains. C'est triste, mais j'ose espérer que je n'ai rien perdu, sinon en efficacité technique, du moins en culture et en intérêt pour ces beaux domaines.
Qu'ai-je réussi à faire, concrètement, depuis lors afin de conserver un maximum de ces superbes disciplines ? Peu, en fait, mais je réfléchis : des cours hebdomadaires de grec ancien donnés à un collégien bien mignon, un soutien ponctuel apporté à ma sœur pour son grec de Terminale, un intérêt soutenu pour le monde grec d'internet (Latin Loquere, Classics Library, etc.), un petit grec très occasionnel, malheureusement, sur Lysias, Aristophane, Esope et un peu d'Hérodote.
D'autres activités en ont profité ; mais mon cœur reste celui d'une classique qui aura toujours plaisir à se replonger dans les racines de notre civilisation et dans la sagesse de ses écrivains.
