vendredi 25 octobre 2013

Mémoire

Chers amis,

J'émerge tout juste d'une énorme vague studieuse vouée au mémoire de M1. Celui-ci portait sur le mémoire, qui m'a accaparée presque à cent pour cent depuis la fin mai jusqu'à la semaine dernière. J'ai commencé à rédiger mi-août ; depuis la remise, je retrouve subitement la vie normale. J'ai donc enfin terminé cette première année de "Master". Elle n'aura pas été sans peines, mais m'aura apporté aussi de grandes joies et de grandes découvertes.

Pour renouer avec mon post de l'année dernière, je livre ici le profil des matières abordées :

1er semestre
Problématiques critiques : "Qu'est-ce qu'un texte ?" (grec) et "Le livre à Rome" (ce dernier séminaire est particulièrement mémorable pour moi, nous ayant été délivré au format audio, ce qui m'a permis de découvrir sous une forme agréable les réflexions de ce professeur remarquable.)
Théorie littéraire : Intertextualité

Séminaire grec : "L' 'Autre' dans la pensée grecque" et "Le bonheur" (deux séminaires extrêmement intéressants ; j'ai dû lire pour le second un ouvrage fascinant sur les Epicuriens, Comment peut-on être dieu ?)
Séminaire latin : Art et littérature en Rome antique (plein de dates et de faits, présentation d'objets précieux et de monuments détruits ou non ; j'y ai notamment découvert avec admiration l'ara pacis d'Auguste que j'ai ensuite eu la chance de voir à Rome, déterré et inauguré par Hitler il y a quelques temps, si mes souvenirs sont bons.)
Méthodologie de la recherche scientifique : De très utiles explications sur les voies de la recherche en littérature.

Langue vivante : le portugais pour débutants.

2nd semestre
Traduction et commentaire : Paléographie et transmission des textes grecs.
Théorie littéraire : "Théorie (du champ) littéraire" (alléchant mais (forcément) imbu de l'esprit 'lettres modernes', tissu de théories qui me paraissent parfois floues et mouvantes...)
Informatique

Séminaire grec : Grec biblique, traduction et commentaire
Séminaire latin : Histoire du texte et Paléologie latine (l'histoire de l'écriture calligraphique depuis l'époque romaine jusqu'à l'invention de l'imprimerie).
Le mémoire de la conception à la rédaction : conseils pour l'élaboration du mémoire, notamment en ce qui concerne la présentation.

Mémoire : maître travail de l'année, bien-entendu. Il a porté sur l'Oreste d'Euripide, vers 1-139, traduction, commentaire et un petit peu d'édition critique.

J'ai hâte de savoir où vous en êtes tous dans vos cursus. Au plaisir de vous lire !

mercredi 20 mars 2013

Permis

Je me suis rendue compte aujourd'hui, non sans enthousiasme, qu'il ne me reste plus que trois jours à rouler avec le "A" de jeune conducteur.

Ce n'est pas un très grand événement, mais cela fait plaisir tout de même !

vendredi 4 janvier 2013

Petite bibliothèque d'une étudiante en lettres classiques


Eh voilà ! Un petit coup d’œil dans mon quotidien studieux... ou plutôt, dans les moments extraordinaires où j'arrive à m'isoler pour étudier. ;-)
Même si (bien-entendu) je consulte bien d'autres ouvrages au fil de ma curiosité, voici les livres dont je ne peux me passer et qui restent sempiternellement autour de moi. Une ou deux exceptions cependant :
- Euripide, L'Oreste, que vous distinguez en l'objet du mince filet jaune qui se fraie un passage entre ses voisins plus épais : lui est à l'honneur en ce moment parce qu'il constitue l'objet de mon mémoire cette année, mais il ne fait pas toujours partie de mes lectures.
- Ragon (sa grammaire) : malgré son infériorité incalculable par rapport à l'Allard et Feuillâtre (clin d'oeil à mon excellent professeur de grec), je lui évite la poubelle par mansuétude mais aussi--et surtout--par mon indomptable curiosité.

Mis à part ces deux métèques de passage, vous voyez donc ci-dessus mes inséparables compagnons. Je vous en accorde le détail :
- Le Grand Bailly (commentaire non nécessaire car renommée et gloire déjà infinies)
- Le Grand Gaffiot (dans une édition moins belle mais toute aussi efficace que la canonique)
- Le Dictionnaire français-latin de Georges Edon (le meilleur, apparemment)
- Un dictionnaire de thème grec (hérité je ne sais pas comment--en tous cas, découvert dans mes fouilles de la bibliothèque familiale) :-)
Central : - Robert (dictionnaire de la langue française)
- Le Bon Usage de Grevisse (qui me fait honte par l'absence de majuscules dans le titre, et que je n'ai presque jamais ouvert, mais que je vénère par souvenir de l'avoir vu sur des bibliographies. J'espère qu'il s'avérera à la hauteur de l'idée que je m'en fais ! )
- Le Manuel de thème latin et le Manuel de thème grec : excellents ouvrages qui m'ont énormément secouru dans les mois douloureux de ma fin de troisième année.
- La Ragon susnommée
- Règles typographiques (oui, on peut dire que je suis maniaque, mais moi-même j'ai plutôt tendance à dire méticuleuse : j'aime savoir tous les détails de toutes les petites règles et conventions même en ce qui concerne la typographie, les majuscules, les espaces, les tirets, etc.)
- Mon précieux Allard et Feuillâtre (que j'ai lu comme un roman une fois au moins et qui en porte bien les traces sous la forme d'écriture, de petits bouts de papier qui sortent de-çà de-là en guise de marque-page, de feuilles de questions à l'intention d'un hypothétique professeur, de plis sur la couverture et sur les pages, à mon grand regret.)
- La superbe grammaire latine de Lucien Sausy (tranche marron sans écriture : je l'ai couverte pour en augmenter le charme et pour cacher la présentation un peu "années 70" du devant)
- Euripide, L'Oreste, édition bilingue
- Les oeuvres complètes de Virgile en latin annotée (non ! je n'arrive pas encore à lire sans problème l'original latin--mais j'y travaille !--enfin, j'essaie d'y travailler ! ... )
- Et enfin L'Iliade d'Homère (auquel il faudrait ajouter L'Odyssée mais que je n'ai pas trouvé tout à l'heure).
Mais il ne faut pas oublier le petit dernier : Pain d'épice, souvenir du petit chat que j'ai eu il n'y a pas si longtemps.

Mes deux grammaires préférées

Un petit aperçu de la grammaire latine de Sausy avec la couverture que je lui ai faite :

Et Pain d'épice en plus grand parce que c'est quand même lui le plus beau !